[Review] Concert Evénement de Bernard Allison à L’Auditorium de la radio Algérienne : Alger la blanche, s’habille en « Blue ».

[Alger le 09/07/209] Venu de Chicago, là ou le blues a vécu ses plus beaux jours, après avoir fait vibrer Constantine, lors de la clôture du Dima Jazz 2009 en mai dernier. Les riffs endiablés et les solos déjantés de Bernard Allison et son groupe, ont mis le feu ce soir à l’auditorium de la radio algérienne.

Deux mois se sont écoulés après leur premier passage, Bernard Allison et son groupe reviennent en Algérie, cette fois dans le cadre du second Festival Culturel Panafricain d’Alger. Ils font leur entrée sur scène sans leur leader et enchainent avec un sublime morceau instrumental, qui annonça d’entrée la couleur « Blue», dans la pure tradition US, au grand bonheur des amateurs qui sont venus nombreux des quatre coins de la capitale. Sous un tonnerre d’applaudissements, Bernard fait son entrée sur scène. Vêtu d’un survêt rouge, il saisit sa « Milky Way » (voie lactée), la guitare étoilée qu’il a dessiné lui-même, et que Gary Levinson (Constructeur de guitares ‘Blade’) lui a offerte le jour de son 21e anniversaire, et entame le Show avec « Chills & Thrills », extrait de son dernier album du même nom, sorti en 2007. Les morceaux se suivent, et le public se régale. De sublimes morceaux, Des mélodies exquises entre Blues et Rock, avec une touche Funky. Alliés à la douceur du saxophone de José James, et le magnifique jeu du jeune "Blondinet" à la Stratocaster Blanche, Michael Goldschmidt. Agé d’à peine 17 ans, Le « Bébé Prodige » Allemand, avec sa gueule d’ange, et ses longs cheveux blonds, nous fait penser aux débuts d’un autre « Kid » : Jonny Lang, qui doit une partie de son succès aux textes d’une autre pièce maitresse du groupe, Bruce McCabe, qui est aussi le compagnon de route d’Allison, en tant que chanteur, pianiste et co-auteur. Le tout allié à l’agressivité du jeu du « Front Man » Bernard Allison. Une virtuosité et une maitrise parfaite du « Six Strings Engine », un son bluesy à souhait, et une présence extraordinaire. Une véritable bête de scène, au jeu parfait, qui va de Johnny Winter à Stevie Ray Vaughan, en passant par Jimi Hendrix, à qui il rendit hommage en reprenant d’une manière bien à lui, un de ses titres légendaires : « Fire».

La troupe quitte la scène, pour une petite pause, en laissant son public en bonne compagnie, celle d’un autre artiste de talent. Le batteur Erick Ballard, qui nous gâte avec un « Drum Solo » interminable à la John Bonham, avant que le reste de la bande regagne la scène. Après avoir introduit les membres de son groupe, Bernard nous fait part de son bonheur d’être là, en disant qu’il se sentait comme chez lui en Algérie, et que malgré sa tournée européenne il n’a pas pu refuser cette invitation, et c’est vrai, car il a intercalé ce rendez vous entre deux concerts, après une soirée en France, il est passé à Alger, pour se rendre au Luxembourg ou il doit donner un concert le lendemain, il parle aussi de son parcours, de ses débuts, et de son père le grand Luther Allison (1939-1997). Allison, un nom difficile à porter, mais ça n’a en aucun cas dérangé Bernard, car après avoir accompagné quelques temps son père comme guitariste, il décide de voler de ses propres ailes et de se lancer en solo, et il n’a pas tardé à briller, et à se faire un nom avec son premier album « Times Are Changing » Sorti en 1998. Il s’est fait un style bien à lui, en introduisant de nouveaux sons, sans pour autant dénaturer le blues qui court dans ses veines. Il évoque encore une fois son père qui lui disait tout le temps de ne pas copier les autres, et de faire quelque chose à lui, et d’imposer son cachet personnel. Et on voit bien qu’il à bien appris sa leçon. Et il enchaine avec un morceau de son papa « Serious », qu’il a revisité dans son dernier album. Encore une fois, il affirme son talent, en offrant un spectacle extraordinaire, en jouant une partie du solo d’une manière peu courante, avec sa langue en guise de médiator, et en s’amusant avec le Wha Wha. Il faisait parler sa guitare, et bougeait ses lèvres, comme s’il nous parlait. L’assistance est ébahie et ravie d’avoir eu droit à une performance d’une telle qualité.

La magie du blues a envahi la salle, et s'est emparé du cœur des algérois. Tout le monde est debout, les yeux rivés sur la scène, emportés par des merveilles telles que, When I’m Gone, That’s Why I’m Cryin, ou encore It’s A Man Down There. Ils savourent chaque instant, et réclament sans cesse, une autre œuvre de Hendrix, Voodoo Chile. Ne pouvant pas les en priver. Bernie le magnifique, la choisit pour clôturer le concert, avec en bonus un Medley des grands classiques, tous styles confondus, du Blues avec Green Onions, et On The Road Again, du rock Avec Purple Haze, Smoke On the Water, de la folk avec la merveille de Johnny Cash, « Walk the Line », et du jazz avec « Autumn Leaves », le tout orné d’impros, entre les deux guitaristes et le bassiste : Jassen Wilber. Il y en avait pour tous les gouts. Et c’est la fin, mais le public n’était pas du même avis. Tout le monde s’est mis debout et demande le retour des "Magiciens", qui ne se sont pas fait prier pour retourner sur scène. Après que Bernard ait pris sa « Flying Finn », et glissé un Bottleneck à son auriculaire. il fait « gueuler » le métal sur l’air d’un classique du 18e siècle, Amazing Grace, joué au Slide, à la manière de Rory Gallagher, suivi de The Walk, et pour terminer sur Just My Guitar And Me. Les applaudissements font vibrer la salle, et des sourires sont dessinés sur toutes les lèvres, après un ce magnifique moment musical qui restera sans doute gravé dans les mémoires.

Talent, authenticité, et générosité sont les seuls mots qui peuvent décrire ce qu’on a vécu ce soir la. Bernard et ses coéquipiers se sont donné à fond, ils étaient en parfaite harmonie avec leur public en lui offrant un spectacle digne de ce nom, ils ont confirmé en « Live ! », ce que disait Jimmy Rogers, et c'est vrai « Celui qui n’aime pas le blues, a un trou dans l’âme ». En voyant un public de sept à soixante dix sept ans, vibrer avec les cordes des guitares, et les sons blues, ce style sorti du fin fond du désert africain, et devenu par la suite un tournant dans la musique populaire mondiale, ce son qui retrace la souffrance et le combat de tout un peuple déraciné, exploité, meurtri, est revenu le temps d’une soirée à son Afrique natale. Il a aussi ressenti la magie de cette musique de cet héritage, venu de ville qui a vu défiler les plus grands, de Blind Lemon Jefferson à Chuck Berry, passant par Muddy Waters, Howlin’ Wolf, Etta James, ou encore Luther et Bernard Allison. Qui ce soir, nous a prouvé que le blues a encore de beaux jours devant lui.

OOOuuuiii !!! J'y était !! De loin le plus beau Concert de Ma life !
C'était Vraiment pas prévu en plus , donc la surprise de la dernière Minute à ajouté du charme Au truc ! Surtout que 5 heures Après la Fin Du concert j'été Sur la Route " Oué là je suis à Nabel en Tunisie pour quelques Jours .... "

Je ne m'attendais Vraiment pas à Un OVNI Pareil ! Franchement pendant 5 minutes je m'était Cru à Chicago , C'est Pas Pour rien que L'ambassadeur des States Y été . La Song Dédié à son Père " I'm Serious " était tout bonnement Magnifique !
Mais y pas qu'Alison , Tout le Groupe était Vraiment énorme ! le Pianiste Classe , avec sa Voix Rauque et ses Lunettes digne d'un Ray Charles . et puis le drummer qui failli faire péter la Batterie "Qui voulait se Faire la malle " sans l'intervention des Techniciens ^^ , du High level !

Encore une fois tu y étais, et tu ne m'a pas fait signe.. ya wahed essaloupri!!

Je ne peux plus lire aucun post dans ce thread :boude:

[Begin / Nada / Fin] a écrit:: Je ne peux plus lire aucun post dans ce thread :boude:

J'ai pas compris!

C'est simple. J'ai les boules d'avoir raté ca.

[Begin / Nada / Fin] a écrit:: C'est simple. J'ai les boules d'avoir raté ca.

Au fait , T'es parti voir Amazigh ce soir-là ? it was Good ou quoi ?

ennarr a écrit:: Encore une fois tu y étais, et tu ne m'a pas fait signe.. ya wahed essaloupri!!

Yaw Mp moi ton num , tu sait que j'ai perdu mon phone et tout ce qui vas avec ...

Yep je me suis déplacer.

C'eatis un bon concert, un monde fou (ce qui m'a personnelemnt déranger), Kateb est venu avec un nouveau répertoire, riche contraster, un très bonne prestation scénique. globalement c'était bien, mais sans plus.